Cerisier Bigarreau Lapins Bio

Le Bigarreau Lapins Bio est une variété d’origine canadienne, qui offre une belle production, assez tardive, s’échelonnant sur juillet, jusqu’à début août. Cette cerise bigarreau est d’un gros calibre, de 2,5 à 3 cm de diamètre, pour un poids de 8 à 10 grammes, de forme cordiforme (en forme de cœur). Sa peau peu épaisse, brillante est de couleur rouge orangé, devenant rouge vif à maturité. Sa chair rouge est juteuse, ferme, fondante, croquante, sucrée, subtilement acidulée et parfumée. La Lapins a la particularité de pouvoir se consommer à peine mûre. Ce bigarreautier offre une floraison printanière remarquée et sa silhouette érigée permet son installation dans un espace plus limité. Il est résistant au froid et s’adapte bien dans tous les types de sols, sauf trop argileux, simplifiant ainsi son implantation dans toutes les régions de France. La plantation est recommandée à l’automne. Ce cerisier tolérant à la bactériose, résistant bien aux maladies, est facile à cultiver et presque sans entretien.

Plant issu de l’Agriculture Biologique.

Le Prunus avium appartient à la famille des Rosacées, comme le Cerisier Griottier (Prunus cerasus). Également connu sous le nom de Merisier ou Cerisier des oiseaux, il est originaire d’Europe, d’Asie de l’Ouest et d’Afrique du Nord, et présent en Europe, depuis l’époque néolithique (âge de la pierre polie). En France, la culture commence à partir du Moyen-âge, où il est apprécié pour ses fruits et pour son bois.  C’est surtout au 17ᵉ siècle qu’elle colonise les plus grands vergers du pays. Au XVIIIe siècle, Louis XV encourage et favorise la découverte de nouvelles variétés.

La variété Lapins est issue du croisement entre les variétés ‘Stella’ et ‘Van’, obtenue par Karl Lapins en 1965, au Canada, à la Station de Summerland en Colombie-Britannique. Ce bigarreautier forme un arbre moyennement vigoureux, ramifiant peu, au port érigé, pouvant atteindre, à l’âge adulte, approximativement 5 à 6 mètres de hauteur pour 3 à 4 mètres d’envergure. Les bois rougeâtres le caractérisent bien de la famille des cerisiers. Son port convient bien aux formes libres sur haute ou demie tige et aux formes basses en gobelet. Le feuillage caduc est composé de grandes feuilles de 6 à 8 cm de long, alternes, obovales, irrégulièrement dentelées, vert franc luisant prenant des teintes automnales marron orangé. La floraison semi-tardive survient vers la mi-avril, avant l’apparition des feuilles, ce qui peut l’exposer aux gelées printanières tardives. Les fleurs blanc pur, simples, de 2 à 3 cm de diamètre, sont regroupées en bouquets. Elles peuvent être détruites par le gel à partir de -2 à -3 °C, il est donc recommandé de planter les cerisiers en situation abritée, orientée à l’ouest et protégée des vents froids dans les régions qui connaissent des gelées tardives. Néanmoins, la floraison très abondante aboutit souvent à une fructification satisfaisante. C’est une floraison remarquablement décorative au printemps, et particulièrement mellifère et nectarifère. Un arbre rustique qui supporte des températures avoisinant les -20 °C, il est adapté à la culture dans toutes les régions de France, y compris en altitude.  Ce cerisier est dit autofertile, les fleurs peuvent se féconder elles-mêmes, elle n’a alors pas besoin de compagnon pour fructifier, mais la présence d’une autre variété de cerisier à proximité va augmenter la production. De plus, le pollen du Bigarreau Lapins a la capacité de féconder plusieurs autres variétés, on le dit pollinisateur universel.

Le Prunus avium Bigarreau Lapins offre une récolte qui peut être plus ou moins abondante selon les années et présenter un phénomène d’alternance, permettant à l’arbre de reconstituer ses réserves. Pour optimiser la production, cette variété au port compact et érigé, nécessite une taille de formation les premières années afin d’éclaircir le centre de l’arbre et mieux répartir les bouquets floraux. Avec une mise à fruit assez rapide, autour de 3 à 4 ans, la production de fruits devient optimale au bout de 6 à 7 ans. Un cerisier adulte (entre 10 et 20 ans) produit en moyenne entre 25 et 50 kilos de fruits par an. Le fruit est rattaché à la branche par un pétiole assez court de 3 à 4 cm de long. La récolte commence vers début juillet et s’échelonne jusqu’en août. Il est important de ne cueillir les fruits qu’à leur maturité, car ils ne mûrissent plus ensuite, et avec leurs pédoncules pour assurer une bonne conservation. Les cerises étant assez fragiles, la récolte s’effectue avec une gaule de cueillette ou manuellement à l’échelle, mais toujours avec délicatesse.

Très juteuse et très sucrée, cette cerise est délicieuse à déguster crue. En cuisine, elle révèle toutes ses saveurs dans la confection de clafoutis, gâteaux, crumbles ou tartes, salades de fruits et en accompagnement de plats salés à base de viandes blanches (dinde, poulet, veau, canard, …). Elles sont parfaites également pour la transformation en confitures, en fruits aux sirops, en conserves. Sa contenance en vitamines A, C et E, en antioxydants phénoliques, en calcium et en cuivre, avec un apport non négligeable de fer, sa richesse en oligo-éléments et en fibres, font de la cerise un atout santé. Les fruits ne se conservent que quelques jours dans un endroit frais ou au réfrigérateur. Ils peuvent aussi être congelés une fois lavés, séchés, équeutés et dénoyautés.

Très populaire, le cerisier trouve toute sa place au jardin, planté sur une pelouse, au sein d’un verger ou d’une haie gourmande. Pour le plaisir des petits et des grands,  parmi une vaste gamme de cerisiers, il est facile de dénicher la variété qui correspond le mieux à ses envies.