Le Camellia sinensis Théojardin est une variété de Théier gourmande, délicatement aromatique, qui a fait l’objet de nombreux tests organoleptiques en amont. Ses feuilles satisferont les adeptes du thé fait maison les plus exigeants. Cet arbuste ou petit arbre montre un port buissonnant et porte des feuilles d’un vert lustré qui persistent toute l’année. Ses fleurs, simples et modestes, blanches autour d’un cœur d’étamines jaunes, s’épanouissent tout au long de l’automne. C’est une plante de terre de bruyère semi-rustique et de climat océanique, doux et humide. Champêtre et discrètement exotique, il est charmant en isolé dans le jardin ou en bac, ou encore dans une haie fleurie.
Le Camellia sinensis Théojardin appartient à la famille des theacées. L’espèce sauvage est originaire du sud de la Chine, largement cultivée pour son feuillage très aromatique après fermentation, dans les zones montagneuses d’Asie tropicale, au Japon, et dans d’autres parties du monde dont le climat est doux et humide. Cette plante forme un arbuste au port érigé et buissonnant, de croissance assez lente, pouvant atteindre plus de 10 m dans son habitat naturel, mais dépassant rarement 2.50 m sous nos climats. Sa floraison s’étale d’octobre à décembre. Les fleurs de 2.5 à 4 cm de diamètre, simples, sont composées de 5 sépales verts et persistants, et de 5 à 8 pétales blancs à jaune pâle entourant un gros cœur d’étamines jaunes. Elles sont solitaires, ou regroupées par 3 ou 4. Le feuillage, dense et persistant, est composé de feuilles ovales, légèrement dentées en bordure, lustrées. La floraison est suivie par la formation de fruits (des capsules loculicides) mesurant entre 1.5 et 3 cm de diamètre.
Les différents thés sont obtenus par un traitement spécifique des feuilles du Camellia sinensis ; on connait le thé vert, le thé blanc, le thé noir, le thé fumé, etc …
Arbuste rustique dans son environnement naturel, en altitude, où les températures sont parfois négatives, le Camellia sinensis est une plante robuste, capable de résister à des gels de l’ordre de -10°C, durant une période brève. Il faut garder à l’esprit que son climat de prédilection reste tempéré et océanique, donc plutôt doux, assez humide, nuageux et avec des amplitudes thermiques faibles entre les saisons. En France, le littoral atlantique est de ce fait tout désigné pour sa culture. Ailleurs, on lui réservera une situation abritée en hiver et protégée du soleil brûlant en été.
Le théier Théojardin convient à tous les styles de jardin, champêtre, japonais, romantique ou sauvage, dès lors que le sol est acide. Planté dans une haie libre, en compagnies de rhododendrons ou d’andromèdes, cet arbuste lui confèrera du volume, et son beau feuillage persistant permettra de masquer la vue, tout au long de l’année. Planté en isolé, Le Camellia sinensis gagnera à être entouré de vivaces fleuries telles que des bruyères, pigamons, lis du Japon ou les lithodora, fleurissant avant ou après lui de façon à toujours avoir une scène colorée. Sa culture en grand pot est tout à fait possible sur une terrasse ou un balcon abrité du plein soleil. En hiver, il sera nécessaire de protéger la plante et le pot des gelées sévères et des vents glacés.

Les Camélias sont des arbustes buissonnants persistants indispensables pour égayer un jardin à la morne saison. Ils ont la particularité de fleurir, suivant les espèces, en automne comme le Camellia sasanqua ou en fin d’hiver jusqu’au printemps comme le Camellia japonica et le Camellia x williamsii, soit d’octobre à début mai, période à laquelle, peu de fleurs nous accompagnent au jardin.
Les Camélias poussent à l’état naturel en pleine forêt. Voilà pourquoi ils préfèrent l’ombre ou la mi-ombre et une terre riche en humus et un peu acide. Ils redoutent par-dessus tout le calcaire qui leur apportera une carence en fer.

Camellia ‘Spring Festival’
Bien qu’un peu sensibles au froid, ils sont parfaitement rustiques en situation protégée des vents froids et secs : derrière un mur, dans une cour ou sous la protection de conifères. De plus, en raison de leur croissance assez lente, ils poussent bien en pots et font de formidables petits arbustes persistants pour les terrasses ou les patios.
Inévitablement, si on vous sort le mot « Camélia », vous vous imaginez aussitôt une fleur rouge cramoisi sortant d’un feuillage vert sombre vernissée. Contraste assuré, mais… cette couleur, il faut bien le reconnaître, est difficile à incorporer harmonieusement dans un jardin. Vous pouvez bien entendu l’adoucir avec des tons plus pastel aux alentours ou tout simplement faire votre choix dans toutes les autres variétés de camélias qui fleurissent du blanc au rouge en passant par toute la gamme des roses.
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