Le Prunus armeniaca Bulida est une ancienne variété d’abricotier espagnole intéressante pour sa vigueur, sa tolérance aux terres sèches et calcaires, sa bonne productivité et ses gros fruits savoureux. C’est une excellente variété précoce, à réserver aux régions épargnées par les gelées tardives. Ses gros abricots renferment une chair jaune-orangé à la fois juteuse, semi ferme, relativement sucrée et parfumée. Ils se conservent plutôt bien après la récolte qui commence début juin, selon le climat.
L’abricotier que nous cultivons ( en latin Prunus armeniaca) a été introduit dans le bassin méditerranéen à partir de l’Arménie, d’où son nom. Quatre sous-groupes géographiques ont été déterminés. La variété ‘Bulida’, souvent confondue à tort avec ‘Canino’, a été sélectionnée dans la région de Murcia en Espagne. Cet abricotier est assez sensible à l’oïdium et à la moniliose (fleurs) mais résistants au vent et à la chute des fruits. L’arbre est sensible à la bactériose.
L’Abricotier Bulida est adapté au climat méditerranéen. Il s’adaptera cependant très bien à l’abri d’un mur bien ensoleillé dans des régions plus froides en hiver, au Sud de la Loire. En effet, l’arbre a besoin d’un bon ensoleillement et de chaleur pour donner des fruits de bonne qualité.
Naturellement, l’Abricotier a un port arrondi, formant un dôme. Les branches poussent dans toutes les directions de manière régulière, cachant les 2/3 de la hauteur du tronc. Les feuilles d’un vert lustré sont dentées, en forme de cœur, et ont un pétiole long.
La floraison de l’Abricotier Bulida, qui survient en mars, est précoce, elle peut être détruite par le gel. Elle est portée par les rameaux de l’année précédente. La fleur possède 5 pétales d’un blanc légèrement rosé, et des sépales rouges. Elle est odorante, mais ne dure que peu de temps. Les fruits de forme ovoïde, de gros calibre, arrivent à maturité tôt en saison, en juin. Ils sont alors de texture souple et de couleur orange clair, parfois mouchetés ou lavés de rouge à l’ensoleillement.
L’Abricotier Bulida, très productif, est autofertile. Il ne nécessite donc pas la présence d’un autre abricotier pour être pollinisé.
On consomme l’abricot frais, séché ou préparé : confitures, tartes, compotes, abricots au sirop… On le retrouve également dans des plats salés, tels que le lapin aux abricots et au panais, recette anglaise. Les jus d’abricots sont avantageusement coupés avec une touche de jus de pêche pour casser l’acidité naturelle de l’abricot.

Sa floraison délicate sensible aux gelées, illumine les jardins tôt au printemps et laisse place à des fruits à la peau veloutée et à la pulpe sucrée, légèrement acidulée. A côté du célèbre abricotier ‘Bergeron’, on trouve des variétés toutes aussi résistantes au froid comme l’abricotier ‘Polonais‘ ou l’abricotier ‘Luizet’ qui se plantent partout en France.
Il est résistant à la sécheresse et ne demande qu’un emplacement au soleil, abrité des vents froids dans les régions froides et un sol bien drainé.
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