Le Pêcher nain Bonanza est une variété auto fertile formant un petit arbre n’excédant pas 2 mètres de haut et donnant un bon rendement de fruits de calibre moyen. Pêches à épiderme rouge et à chair jaune, savoureuses. Cette variété est adaptée à la culture en pot ou en pleine terre dans les petits jardins. La récolte a lieu à maturité dès début août.
Le nom d’espèce « Persica » a été donné au pêcher que l’on pensait originaire de Perse. En réalité, toutes les formes cultivées sont originaire de Chine septentrionale. Son apparition en Europe se fait au VIème siècle et connait un fort développement au XIXème siècle. A partir de là, de ombreuses sélections visant à améliorer les qualités gustatives du fruit vont avoir lieu.
Comme bon nombre de fruitiers, le Pêcher nain Bonanza apprécie les sols légers, riches, profonds, il supporte mal les excès d’eau ainsi que les sols lourds et compacts. Un emplacement ensoleillé abrité du vent aidera à la fructification. C’est un arbre peu vigoureux, à croissance lente, le rendant cultivable en pot sur vos terrasses et balcons. Il ne dépasse pas 2 m à l’âge adulte et est plus petit en contenant. Son port étalé arrondi est très agréable.
Son feuillage caduc est vert franc et dégage une légère odeur d’amande. Ses feuilles sont longues, de 8 à 15 cm sur 3 à 4 cm de large, avec un pétiole court. Sa floraison rose foncé, qui survient dès la mi-mars est très décorative. Les fleurs sont hermaphrodites, et auto fertiles. La fructification aboutit à des fruits de calibre moyen, environ 7 cm de diamètre. Leur chair jaune est juteuse et parfumée. Cet arbre ne demande pas trop d’entretien. Il supporte bien la taille.
La pêche se déguste crue, cuite, sucrée, salée, flambée, glacée ou déglacée. Elle se marie très bien avec du vin et certaines viandes, comme le canard. On la retrouve dans de nombreuses recettes, notamment de confitures, de compotes, de pâtisseries,…
Cet arbre fruitier est livré en motte « prêt-à-planter ». Lors de la plantation, la motte doit être plantée telle quelle. La tontine biodégradable qui entoure la motte et préserve les radicelles, se décomposera d’elle même lors de la croissance de la plante. En procédant ainsi vous assurez une meilleure reprise.

Arbre fruitier de la famille des Rosacées, le pêcher (Prunus persica) bénéficie de plus de 300 variétés qui se distinguent par leur épiderme, velouté ou lisse, par leur noyau libre ou non, leur chair blanche, jaune ou presque rouge. Très anciennes, locales ou issues d’hybridations, ces variétés de pêches se classent essentiellement en quatre catégories : la pêche classique, la pêche pavie, la nectarine et le brugnon.
Toutes sont originaires d’Asie puis ont transité par la Perse au gré des convois de caravanes pour finalement arriver sur le pourtour méditerranéen où elles ont trouvé un climat favorable à leur culture. Le pêcher apprécie en effet les régions au climat doux, et en particulier le pourtour méditerranéen, où il fructifie en abondance. Ailleurs, il peut pousser mais les gelées printanières tardives risquent de compromettre sa floraison et par là même sa fructification.

La fructification du pêcher peut être compromise par les gelées tardives printanières
Pour autant, le pêcher peut être cultivé au nord de la Loire, en espalier contre un mur exposé au soleil ou en pot. Mais la fructification n’est jamais assurée… On pourra profiter de la jolie floraison blanche ou rose du pêcher qui intervient aux prémices du printemps et jusqu’à la mi-avril suivant le climat.
Doté d’un port étalé, le pêcher pousse dans des sols ordinaires, bien drainés et profonds. De croissance rapide, autofertile, il fructifie pendant 15 à 20 ans. Il aura besoin de tailles régulières et de quelques soins pour prévenir les quelques maladies auxquelles il peut se montrer sujet.
Port
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique