Le Rosier ancien Paul Neyron est un rosier hybride remontant célèbre pour la taille et le galbe de ses fleurs qui évoquent de grandes pivoines doubles, mais aussi pour leur coloris si singulier qu’il a légué son nom à un ton de rose nuancé de lilas bien particulier, le ‘rose Neyron’. Formant un buisson dressé et presque dépourvu d’épines, il est solide et porte un feuillage vert frais, brillant, peu sensible aux maladies. Très réceptif à de bonnes conditions de culture, ‘Paul Neyron’ fleurit abondamment en début d’été et remonte généreusement en automne. Ses grandes fleurs parfumées sont portées par des tiges solides, elles sont absolument parfaites dans les bouquets. Il s’agit incontestablement d’un Grand rosier, à tous points de vue!
Le rosier Paul Neyron est une variété horticole ancienne, obtenue en France en 1869 par Levet père en croisant les variétés ‘Victor Verdier’ et ‘Anna de Diesbach’. Il est classé dans la famille complexe des Hybrides remontants. ‘Paul Neyron’ forme un arbuste dense au port érigé, atteignant habituellement 1,50 m de hauteur pour 1,20 m d’envergure. Cependant, s’il est appuyé contre un mur, il est capable de culminer à 2 m de hauteur. Son feuillage, caduc et d’un vert frais, est porté par des tiges solides et peu épineuses, supportant parfaitement le poids des fleurs. Il fleurit vers la mi-juin, abondamment, puis de nouveau en septembre-octobre, avec générosité, constance et régularité si l’on prend soin d’éliminer les fleurs fanées. Il produit de gros boutons roses et ronds. Les jeunes fleurs sont également globuleuses, puis elles s’ouvrent en forme de larges coupoles de 15 cm, doubles, aplaties, laissant apparaître un intérieur plissé, un peu désordonné. Les quelques 50 pétales ondulés qui composent la corolle sont d’un rose moyen avec une pointe de bleu, sans la fraîcheur du rose dragée ni la chaleur du rouge, le revers est plus clair et plus argenté. Ce rosier porte souvents plusieurs fleurs sur chaque pédoncule particulièrement long et vigoureux. Le parfum de ces roses est léger, très agréable. La plante, parfois sujette à la rouille en sol humide, est dotée d’une bonne résistance aux maladies.
Autrefois, cet imposant Rosier Paul Neyron ne manquait dans aucun catalogue de roses digne de ce nom. Récompensé à maintes reprise, il figurait dans de nombreux jardins, fournissant de très belles fleurs pour la maison. Avec son développement arbustif et sa grande facilité de culture, il est facile à installer dans tous les jardins, au nord comme au sud de notre pays. Si vous n’avez que peu d’expérience en la matière, optez pour ce rosier généreux et vraiment peu exigeant. En massif, ses roses s’accordent bien à toutes sortes de vivaces et d’arbustes sans façon, comme les népétas, les asters d’automne, les Iris, les digitales blanches ou bien les lilas. Il se plaira aussi en isolé, installé en bordure d’allée ou non loin de la terrasse, pour profiter de son parfum jusque tard en saison si l’automne est doux.
Si vous disposez d’assez de place, les Roses Anglaises, Anciennes ou Arbustives, sont magnifiques plantées par groupes de trois sujets. Elles pousseront ensemble pour former ‘un seul’ arbuste opulent qui fleurira encore plus généreusement.

Véritable symbole de l’amour et du romantisme, avec une floraison extrêmement délicate, la rose est la reine des fleurs. C’est l’une des plantes les plus cultivées dans les jardins. On l’apprécie pour ses fleurs simples ou doubles, souvent très parfumées, et son superbe feuillage divisé, caduc ou semi-persistant. Les fleurs vont du blanc au rouge, mais peuvent aussi être jaunes, orange, voire mauves… Il existe même un rosier presque noir, avec la variété ‘Black Baccara’ ! Quelle que soit leur couleur, les roses ont toujours une élégance exceptionnelle, qui en fait un élément clé des jardins romantiques et des jardins à l’anglaise.
Avec plusieurs milliers de variétés, les rosiers offrent une belle diversité ! Les plus classiques sont les rosiers buissons et les arbustifs, qui trouvent facilement leur place en massif ou en bordure, mais d’autres variétés poussent en couvre-sol, tandis que les rosiers grimpants escaladent les pergolas ou les façades des maisons. Quant aux rosiers tiges, ils apportent un côté très élégant au jardin et sont parfaits en isolé, par exemple dans une pelouse.
La plantation des rosiers est possible toute l’année, mais s’effectue de préférence à l’automne dans un terrain frais et drainant, riche en matière organique. Les variétés les plus petites s’adaptent à une culture en pot ! Les rosiers demandent un peu d’entretien pour offrir une généreuse floraison. Il est conseillé de leur apporter de l’engrais, d’effectuer quelques arrosages en cas de sécheresse, et de les tailler. Ils sont sensibles à la rouille, l’oïdium et la maladie des taches noires, et peuvent nécessiter quelques traitements.
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