Le Pêcher Téton de Venus est une variété ancienne auto fertile, rustique et de vigueur moyenne. Ses gros fruits, d’environ 7,5 cm de diamètre, ont une forme correspondant à leur nom : ils sont pointus et ovales. Leur peau jaune striée de rose carmin au soleil recouvre une chair blanc-vert, fondante, juteuse, sucrée et parfumée. La récolte a lieu à maturité, tardivement, en septembre.
Le nom d’espèce « Persica » a été donné au pêcher que l’on pensait originaire de Perse. En réalité, toutes les formes cultivées sont originaires de Chine septentrionale. Son apparition en Europe se fait au VIe siècle et connaît un fort développement au XIXe siècle. À partir de là, de nombreuses sélections visant à améliorer les qualités gustatives du fruit vont avoir lieu. Le Pêcher Téton de Venus est une variété cultivée depuis 1667 en France.
Comme bon nombre de fruitiers, le Pêcher Téton de Venus apprécie les sols légers, riches, profonds, il supporte mal les excès d’eau ainsi que les sols lourds et compacts. Un emplacement ensoleillé abrité du vent protégera la floraison et aidera à la fructification, même si sa floraison tardive le met à l’abri des gelées printanières.
C’est un arbre dont le port érigé traduit un arbre à tronc haut qui possède de nombreuses branches à croissance verticale, lui conférant une silhouette élancée élégante. Son feuillage caduc est vert franc et dégage une légère odeur d’amande. Ses feuilles sont longues, de 8 à 15 cm sur 3 à 4 cm de large, avec un pétiole court.
Sa floraison rose pâle survient tardivement, fin mars et début avril, et la rend cultivable dans les régions au nord de la Loire. Les fleurs sont hermaphrodites, et auto fertiles.
La fructification aboutit à de gros fruits, généralement consommés frais, d’environ 7,5 cm de diamètre, à forme responsable de leur nom : ils sont pointus et ovales. Leur peau jaune striée de rose carmin au soleil recouvre une chair blanc-vert, fondante, juteuse, sucrée et parfumée. Cet arbre ne demande pas trop d’entretien. Il supporte bien la taille.
La pêche se déguste crue, cuite, sucrée, salée, flambée, glacée ou déglacée. Elle se marie très bien avec du vin et certaines viandes, comme le canard. On la retrouve dans de nombreuses recettes, notamment de confitures, de compotes, de pâtisseries…

Arbre fruitier de la famille des Rosacées, le pêcher (Prunus persica) bénéficie de plus de 300 variétés qui se distinguent par leur épiderme, velouté ou lisse, par leur noyau libre ou non, leur chair blanche, jaune ou presque rouge. Très anciennes, locales ou issues d’hybridations, ces variétés de pêches se classent essentiellement en quatre catégories : la pêche classique, la pêche pavie, la nectarine et le brugnon.
Toutes sont originaires d’Asie puis ont transité par la Perse au gré des convois de caravanes pour finalement arriver sur le pourtour méditerranéen où elles ont trouvé un climat favorable à leur culture. Le pêcher apprécie en effet les régions au climat doux, et en particulier le pourtour méditerranéen, où il fructifie en abondance. Ailleurs, il peut pousser mais les gelées printanières tardives risquent de compromettre sa floraison et par là même sa fructification.

La fructification du pêcher peut être compromise par les gelées tardives printanières
Pour autant, le pêcher peut être cultivé au nord de la Loire, en espalier contre un mur exposé au soleil ou en pot. Mais la fructification n’est jamais assurée… On pourra profiter de la jolie floraison blanche ou rose du pêcher qui intervient aux prémices du printemps et jusqu’à la mi-avril suivant le climat.
Doté d’un port étalé, le pêcher pousse dans des sols ordinaires, bien drainés et profonds. De croissance rapide, autofertile, il fructifie pendant 15 à 20 ans. Il aura besoin de tailles régulières et de quelques soins pour prévenir les quelques maladies auxquelles il peut se montrer sujet.
Récolte
Port
Fruit
Floraison
Feuillage
Botanique